Rencontre nocturne [pv John]

Rencontre nocturne

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Rencontre nocturne [pv John] Iconhaydenchristen2hm0

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Personnages participant au sujet :
Lilly Storm & John Spencer

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Lieu : A l'entrée des bois de Riverwood, à l'opposé du motel où Lilly et sa cousine séjourne depuis peu.

Moment de la journée : En pleine nuit, dans les environs de minuit ou 1h du matin lorsque toute la petite ville est censée dormir.

Temps : Le temps est plutôt dégagé, quelques nuages pas bien méchants se baladent par-ci par-là dans le ciel étoilé et l'atmosphère s'est légèrement rafraîchit.

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Les rues de la petite ville étaient calmes, à vrai dire c'était loin d'être une grande ville toujours en activité même la nuit.
Lilly était arrivée depuis seulement quelques heures avec sa cousine Fanya dans cette petite ville nommé Riverwood. Elles avaient pris une chambre dans le motel du coin pour y passer la nuit, seulement Lilly n'arrivait pas à trouver le sommeil.
En ce moment même Fanya dormait à point fermé dans la chambre et Lilly en avait profité pour se rhabiller discrétement et sortir dehors pour prendre un peu l'air et s'aérer l'esprit.
Certes elle était fatiguée car ces dernières nuits étaient plus constituées d'insomnies que de sommeils profonds, et d'ailleurs celle là ne faisait pas exception pour le moment, et elle s'avait que c'était tout simplement dû à la chasse que sa cousine et elle venaient de terminer. Celui qui avait tué ses parents 8 ans auparavant venait enfin d'être tué à son tour.

Ce vampire, ce foutu Joel c'était en quelque sorte à cause de lui si la jeune femme s'était lancée dans le monde de la chasse, autant vous dire qu'elle ne porte pas les vampires dans son coeur.
Maintenant qu'il était mort elle pouvait se dire que ses parents étaient vengés, mais pourtant la chasseuse n'arrivait pas à sentir ce sentiment de satisfaction. Quelque chose semblait la déranger, mais quoi?
Elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine déprime, comme un gros coup de blues. Peut être était ce à cause d'une accumulation de fatigue, ou bien d'une accumulation de souvenirs du passé qu'elle aimerait bien oublier et effacer de sa mémoire.

Tout ça préoccupait l'esprit de Lilly pendant que cette dernière marchait dans les rues de Riverwood. Elle ne faisait pas spécialement attention aux quelques bâtiments qui constituaient la ville, elle continuait le plus souvent tout droit jusqu'à finalement arriver quasiment à l'autre bout de la ville. Du motel elle était maintenant arrivée à la lisière d'une forêt et elle pouvait également distinguer les ombres d'un cimetière, mais après la ville semblait s'arrêter ici.

*Le retour au motel risque d'être assez folklo.* pensa-t-elle ironiquement en voyant que la seule option possible était de faire demi-tour.

Mais elle connaissait son pitoyable sens de l'orientation, surtout qu'elle n'avait pas fait attention au trajet qu'elle venait de faire et qu'elle ne connaissait pas du tout cette ville.
Mais des bruits attirèrent son attention, des bruits qui lui étaient familiers, des bruits d'armes qu'on charge avant de s'en servir.
Lilly s'approcha d'avantage de ces bruits et vit à quelques mètres un homme de dos et qui faisait face au coffre de sa voiture.
Une lampe torche éclairait le contenu du coffre et la chasseuse put constater qu'il n'y avait pas que les bruits qui lui étaient familiers. Ce dernier était rempli d'arme à feu en tout genre, mais aussi de couteaux de différentes tailles.
La jeune femme connaissait très bien ce genre de coffre, cette voiture ne pouvait appartenir qu'à un chasseur. Il y avait donc sûrement quelque chose à chasser dans le coin et sur le moment Lilly pensa qu'elle était seulement armée d'une simple arme chargée au sel, on se sait jamais sur quoi on peut tomber en pleine nuit...
La chasseuse s'approcha d'avantage, mais tout de même discrétement, du jeune homme bien décidée à savoir ce qu'il faisait exactement dans le coin.

"A vous voir faire on dirait qu'il y a quelque chose d'intéressant dans cette forêt je me trompe?" dit-elle pour faire remarquer sa présence, elle espèrait seulement que son interlocuteur ne réagisse pas violemment.

John Spencer avait quitté le bar routier depuis longtemps. Trop longtemps. L’homme derrière le comptoir lui avait affirmé que Riverwood n’était qu’à quelques minutes de l’établissement, mais rien. Aucune ville. Pourtant il n’y avait pas eu tant que ça d’intersections. Quoi qu’il en suffisait d’une pour l’emmener à l’autre bout du pays… Mais il avait suivit toutes les indications du vieil homme et les pancartes. La ville restait introuvable. Il n’y avait que des champs de blé à perte de vue. Ils étaient certes très jolis, mais ce n’est pas ce qu’il cherchait. Toute fois, il s’arrêta quand même quelques instants pour prendre quelques photos armé de son réflex. Il avait beau être un chasseur de primes sanguinaire et parfois sadique, il n’en était pas moins très poétique et romantique.

La ville qui était sensé accueillir des fantômes devait être aussi ectoplasmique que ses habitants… Amusant. Une ville entière qui erre comme un esprit. John secoua la tête. Il fallait qu’il arrête. Les esprits, ça n’existait pas. Ils n’étaient que dans sa tête ou au cinéma.

Frustré parce que ses recherches étaient veines, le jeune homme se rangea sur le bord de la route, et coupa son moteur. Il sortit une carte de la boîte à gant, cachée sous un neuf millimètres. Il sortit en claquant la porte. Puis soufflant un bon coup, il observa le grand papier qu’il avait déplié sur le capot de sa muscle car. Il fit la moue. L’échelle était trop petite pour qu’il puisse avoir la ville. Johnny retourna à la boîte à gant rangea la carte, et se mit à chercher une carte du pays. Rien. Peut être dans le coffre…

Allant à l’arrière du véhicule, il ouvrait le coffre vide. Ce n’était pas surprenant. Refermant le coffre, il retourna du côté conducteur pour prendre son téléphone portable. Pas de réseau. Là, il avait vraiment un problème.

Il se tourna vers la banquette arrière et attrapa son ordinateur portable. C’était certes un vagabond, mais bien équipé. Spencer chercha dans sa base de données interne une quelconque information sur « Riverwood ». Aucune donnée.

Le jeune chasseur avait besoin de réfléchir. Sortant du véhicule, il sortit son paquet de Lucky Strike de la poche de sa chemise, et une boîte d’allumettes d’une poche de son jean troué. La première bouffée lui fit énormément de bien. Il n’avait pas fumé depuis la veille au soir, quand cet enculé de flic de merde lui avait cherché des poux dans ce bar d’un village pourri, où il n’avait rien à faire d’autre. John Spencer n’avait pas eu d’autre choix que de lui loger une balle dans la joue et de s’en aller à toute vitesse. Enfin… Il n’avait pas eu le choix… C’était un bien grand mot. On avait toujours le choix. Mais ça faisait longtemps qu’il n’avait pas tiré sur un poulet.

La dernière fois c’était quand il avait fuit la Californie. Il était recherché pour le meurtre de l’assassin de ses parents. Ce flic était pourri et un pote du trafiquant de drogue qui était leur meurtrier. Il en avait donc fait une affaire personnelle. Ce fut pour lui l’affaire de trop… Une balle en haut de la cavité nasale, tirée en contreplongée. Ce n’était pas joli à voir, mais sacrément poétique.

Quoi qu’il en soit, après avoir fini sa clope et l’avoir éjecté de l’index, Johnny se rassit dans sa voiture. Après un instant de réflexion, il prit son ordinateur et transféra les photos qu’il avait prises sur le disque dur. Puis il sur le fauteuil côté passager, il prit le caméscope, branché au PC, et étala son plan après avoir expliqué sa journée. Il avait dans son ordinateur tout un tas de vidéo. Il enregistrait tout. Comme une sorte de journal intime, l’image en plus. Il éteignit l’engin.

Il devait être patient désormais. Le jour commençait à décliner. Dans une ou deux heures, le chasseur allait pouvoir exécuter son plan…

Pendant ces deux heures, il put dormir un peu, et à son réveil, la nuit était déjà tombée comme il l’avait prévu. Sortant de la vieille Dodge, il leva la tête vers le ciel. Là ! Dans le ciel il voyait à un endroit des nuages avec une couleur orangée. Cette lueur dans les nuages trahissait la présence d’une ville.

Posant alors son caméscope sur le tableau de bord, John Spencer redémarra sa voiture, et repartit à toute vitesse, dans la direction opposée duquel il était garé sur le bas côté. Il ne mit pas longtemps à atteindre les abords de la ville, et dès la première pancarte, il mit en route le caméscope. Mais peu après le premier panneau, quelque chose traversa la route. Il percuta l’obstacle de plein fouet. Curieusement, ce n’est pas l’objet qui bougea, mais la voiture qui se mit à tournoyer en patinant sur la route humide. John resta un moment en travers de la route, regardant au travers de la vitre la direction par laquelle il était arrivé. Il n’y avait rien. Pourtant il était à peu près certain d’avoir de ce qu’il avait vu. Il s’empressa alors de se tourner vers son PC maintenu au siège et branché au caméscope toujours fixé au tableau de bord. Il rembobina la vidéo et la mit en route. Il n’avait pas eu d’hallucinations. Il avait beau mettre en pleine écran ou en ralenti, comme pour se persuader que ça allait changer quelque chose à l’enregistrement, il y avait bien eu quelque chose de jamais vu. En tout cas pour lui. C’était carrément dingue. Sur la vidéo, on voyait la chose s’engouffrer dans la forêt. Après tout juste une seconde de réflexion, Johnny ne put qu’en déduire qu’il pourrait en retirer un très bon prix.

Il retira alors ses tongues et chaussa ses Converses. Puis il enleva sa chemise à fleur et enfila son imperméable noir par-dessus son marcel. Spencer courut alors vers son coffre vide, une lampe torche dans la bouche. Quoi que… Dans le petit rangement de droite, il retira une petite bouteille d’huile, et souleva le morceau de moquette. Il pressa un bouton caché. Le plancher du coffre s’ouvrit alors d’un seul coup et découvrit une véritable caserne. Il se saisit des ses armes fétiches : son Colt Python et sa Winchester M97 à canon scié.

Mais au moment où il finissait de les charger, une voix se fit entendre. Surpris, il se cogna la tête au capot du coffre et se mit à jurer en grommelant. Quand il se retourna, il vit une jeune femme. Elle n’était pas vraiment son genre. Le véritable problème c’est qu’il était pris la main dans le sac. Alors il ferma le capot du coffre, sachant que le plancher de celui-ci se refermerait automatiquement. Lentement, il se dirigea vers l’avant de la voiture et posa ses armes sur le toit de la Dodge Charger. Puis il sortit son ordinateur et mit en route la fameuse vidéo tandis qu’il tournait l’écran vers la jeune inconnue.

Le jeune homme sembla surpris de l'arrivée de Lilly, à vrai dire on ne s'attend pas vraiment à croiser quelqu'un près d'un bois à une heure pareille. La chasseuse eut un léger sourire amusé en voyant l'inconnu se cogner la tête contre le capot du coffre de sa voiture sous l'effet de la surprise, un coffre qu'il referma ensuite comme s'il cherchait à cacher le contenu.
Puis, en guise de réponse à la question de Lilly, ce dernier posa sur le toit de la voiture les 2 armes qu'il avait attrapé pour ensuite prendre son ordinateur tout en tournant l'écran vers la jeune chasseuse.
Lilly s'approcha donc un peu plus, curieuse de voir ce que le chasseur allait lui montrer et une vidéo se mit ensuite en route.
Ce fut assez rapide et plutôt étonnant, le jeune homme avait apparemment croisé sur son chemin une créature qui s'était trouvée sur la route et avait rapidement regagné la forêt.

Une fois la vidéo finie, les bonnes vieilles habitudes de chasse de Lilly prirent vite le dessus et cette dernière commença à chercher si elle avait déjà croisé une telle créature.
Cette dernière possédait appremment une certaine force pour que la voiture soit celle qui est été la plus bousculée, mais aussi une rapidité et une certain habitude à se retrouver dans les bois.
Deux otpions vinrent aussitôt à l'esprit de Lilly: loup-garou et wendigo.
Ça pouvait très bien être autre chose, mais les caractéristiques que la jeune femme avait repéré lui rappelaient surtout ces 2 créatures.

"Je n'en suis pas sûre à 100% mais on dirait soit un loup-garou, soit un wendigo." commença-t-elle.

Puis elle regarda ensuite le ciel à la recherche de la lune, cette dernière n'était pas pleine ce qui écartait aussitôt l'hypothése du loup-garou n'en laissant plus qu'une aux yeux de la chasseuse.

"Mais pas de pleine lune ce soir, donc pas de loup-garou." continua-t-elle.

Son regard se posa ensuite sur le jeune homme et cette dernière arrêta aussitôt son analyse en voyant le regard d'incompréhension qu'il semblait lui lancer. C'était comme s'il n'avait jamais entendu parlé de ces créatures pourtant c'était bien un chasseur, du moins il en avait tout l'air. Quelle catégorie de personne se baladerait avec tout un stock d'arme dans le coffre d'une voiture à part les chasseurs? Mais à vrai dire le monde de la chasse ne se limitait pas forcément au surnaturel, on pouvait chasser des tas de choses.
Lilly eut soudainement un doute et une légère inquiétude à propos de l'identité de celui qui se trouvait face à elle et qui semblait ne rien comprendre à ce que cette dernière disait.

"Euh... qu'est ce qui vous améne ici au juste?" demanda-t-elle finalement.

John Spencer observa la démarche tandis que la jeune femme s’approcha de sa voiture pour regarder la vidéo, qu’il lui avait plus ou moins invité à regarder, n’ayant d’autres excuses quant à la présence de deux armes de points d’assez gros calibres, dans ses mains. Sans parler du fait que tenter de s’expliquer n’aurait pas servi à grand-chose, car l’inconnue l’aurait très certainement pris pour un fou. Alors autant montré une preuve tangible dès le départ, cela valait mieux pour tout le monde. Enfin surtout pour lui qui ne voulait pas se retrouver dans un asile avec une camisole forcée en criant au monstre. Au mieux, il se serait fait expulser de la ville après dix minutes de séjour… Mais il ne voulait pas quitter la ville. Surtout pas après ce qu’il venait de voir. Non, non, pas la jeune femme. Ca encore, ça aurait pu à la limite faire l’histoire d’une nuit, deux maximum, ou plus mais à intervalle très décalé… Alors que ce monstre là !... La meilleure chose qu’il n’ait jamais chassé, à part peut être une bande de blondes à Las Vegas, et encore ! Mais cette créature, ça allait l’histoire de toute sa vie. Il allait pouvoir devenir riche ! Et qui sait si cette ville ne grouillait pas de cette chose ? Le jeune homme avait vraiment hâte d’aller faire gicler la cervelle de cet affreux.

Mais tandis que la vidéo prenait fin, la jeune femme sembla faire part de sa théorie. Elle parla d’un loup garou et d’un wendigo. Johnny ne connaissait que la première créature, mais qui restait cependant mythologique. Quant à la seconde, il l’imaginait très bien du même acabit et tout aussi fantasque. Imaginaire ? Peut être pas tant que ça, étant donné qu’il en avait vu l’une d’elle. Quoi qu’il en fût, il lui restait à savoir comment les exterminer. Au niveau du lycanthrope, il se souvenait avoir vu plusieurs films en faisant part, et chaque fois il fallait des armes en argent pour espérer avoir une chance. Le jeune homme pensa soudain à se faire transformer. Ce pourrait être chouette. Ses capacités seraient décuplées. Et puis s’il fallait se nourrir de chair humaine, il irait savourer celles de personnes ayant leur tête mise à prix. Oui, ca serait vraiment génial ! En plus de ça, il n’aurait plus à se soucier de dépenser de l’argent pour acheter des armes et des munitions. Et encore moins des frais d’hospitalisations, étant immortel. Plus il y pensait, et plus le chasseur de primes nourrissait ce dessein. Mais si jamais cela ne lui plaisait pas ? Il finit par se dire que les légendes sur le loup garou existaient depuis plusieurs siècles, et entre temps, un antidote ne serait tarder, s’il n’en existait pas déjà un, surtout avec les progrès de la science d’aujourd’hui. A moins bien sûr que la science, étant trop rationnelle pour croire à des phénomènes paranormaux ne vois pas l’utilité de résoudre un problème inexistant. Dans ce cas il pourrait toujours faire à une quelconque sorcellerie. Car si les loups garous existaient bel et bien, les sorciers devaient obligatoirement être de la partie.

Mais hélas, soudainement, la jeune femme coupa net aux rêves du chasseur. Elle remarqua qu’il n’y avait pas de pleine lune, donc la théorie des loups garous était obligatoirement écartée. Quel dommage ! Mais c’est vrai que maintenant qu’il y pensait, dans les films aussi il y avait besoin de la pleine lune. Comment n’y avait-il pas pensé plus tôt ? Néanmoins, il se consola car la jeune femme semblait aussi sérieuse que si elle parlait d’un gel révolutionnaire pour les cheveux, c’est donc que les loups-garous devaient obligatoirement exister, autant que ce… wendigo. Et puis en y réfléchissant, peut être pouvait-il devenir un wendigo… Enfin il fallait que cela en vaille la peine bien sûr, car dans le cas contraire, il tuerait cette chose, remporterait assez d’agent vers son cadavre pour se lancer à la poursuite d’un lycanthrope, et en devenir un à son tour.

Toujours est-il que pour le moment, il fallait qu’il garde tout cela secret. Alors il reprit son air perplexe avant que le regard de l’inconnue ne retombe sur lui. Mais alors que John allait l’interroger sur le monstre du jour, elle le prit de vitesse et lui demanda ce qu’il fabriquait dans le coin. Ca pour une question piège, elle était réellement redoutable. Mieux valait se méfier. Il pensa alors a sortir son réflex et dire qu’il était chasseur d’images, mais ça n’aurait pas justifié un coffre rempli d’armes et sa présence ici. Il aurait pu lui parlé de la revue, mais elle l’aurait prit pour un touriste à deux balles en manque de sensations, et aurait eu un air de mépris pour lui. Et puis ça n’aurait toujours pas justifié les armes. Non, il fallait qu’il détourne son intention sans avoir l’air suspect, car la profession de chasseur de primes n’était pas forcément bien vue aux yeux de tous.

-Hmm… Disons que je me suis perdu…